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Quelle est la différence entre un contrat CDD et CDI ?

🕒 Lire 3 minutes Une étude récente du ministère du Travail montre des différences salariales entre le contrat à durée indéterminée et le contrat à durée déterminée (CDI et CDD). Les travailleurs intérimaires semblent être beaucoup plus désavantagés. En moyenne, les CDD sont 15% de moins que leurs pairs. Âge des salariés, primes ou taille de l’entreprise… Qu’est-ce qui justifie cette différence ?

Le DCT est moins rémunéré que le CDI

Le CDD est souvent souligné en raison de son caractère instable et précaireet n’est pas prêt à avoir une bonne presse avec les Français et les demandeurs d’emploi. Une étude réalisée par le Ministère du travail ne reconsidère pas l’image du contrat à durée déterminée. L’enquête publiée le mercredi 19 décembre montre que les contrats à durée déterminée sont payés moins que les contrats pour une durée indéterminée (CDI). La Direction de la recherche, des études et des Les statistiques (DARES) ont examiné les écarts possibles entre ces deux types de contrats les plus courants (non temporaires). En 2014, « le salaire horaire brut moyen des contrats à durée déterminée est inférieur de 14,4 % à celui du CDI », indique le rapport. D’autre part, les Dares ont noté une amélioration de la situation par rapport à 2009. Il y a dix ans, l’écart salarial était de 18,5 % .

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La moitié des CDT ont moins de 30 ans

L’ un des principaux enseignements tirés de l’enquête publique est l’âge des contrats à durée déterminée . La moitié des employés d’agence (50,3 %) n’excèdent pas 30 ans. Et en général, les juniors touchent moins que leurs aînés. De plus, près de six employés du CDI sur dix ont plus de quarante ans. « L’allocation est pour les jeunes sans ancienneté, pour lesquels il est un salaire de recrutement avant chaque Développement de carrière », a commenté l’étude. En outre, les jeunes des travailleurs temporaires ne leur permettent pas d’occuper des postes de responsabilité et donc d’être plus rémunérés.

Différences entre CDI et CDD : Le rôle des primes

Malgré la prime réservée exclusivement aux contrats à durée déterminée (voir ci-dessous), les travailleurs temporaires ne bénéficient pas des primes qui peuvent être versées pendant le contrat. Ces suppléments concernent les primes de service, les primes de fin d’année, comme le 13e mois, ou toute prestation en nature. Presque tous les CDI (93 %) reçoivent ces ajouts — autrement appelés « part de rémunération variable » dans l’étude, contre 70,2 % pour les contrats à durée déterminée. Le département statistique du ministère du Travail souligne que « si les employés l’obtiennent, il pas sur l’air de 2,3€ l’heure en CDD, contre 3,9€ l’heure en CDI ». La différence entre l’IDC et la CDD s’explique également par la proportion d’heures supplémentaires plus nombreuses chez les employés permanents (46,7 % contre 38,1 %).

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? STATISTIQUES — En France, 88% des salariés ont un contrat à durée indéterminée (contrat à durée indéterminée). En revanche, 87 % des nouvelles recrues en 2017 étaient temporaires.

Employés des petites entreprises moins touchés

Du point de vue financier, toutes les CDT ne sont pas de la même marque. Bien que les principaux facteurs de l’écart demeurent « la jeunesse et la durée de service plus courte dans l’entreprise », la taille de la structure compte. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui travaillent temporairement dans un grand groupe. « L’écart de rémunération favorable pour les travailleurs du CDI varie également en fonction de la taille du la société « , déclare l’étude des Dares. L’écart salarial entre CDI et CDD dans les entreprises de plus de 500 salariés est de 23,4 % , tandis que l’écart concerne les entreprises de 10 salariés ou plus dans le secteur privé.

Comment les entreprises comblent-elles l’écart salarial ?

Depuis le 1er mai 2008, les employeurs versent une prime aux salariés dont les contrats à durée déterminée (contrats à durée déterminée) ne sont pas renouvelés à la fin du contrat . Ce mécanisme contribue à lutter contre le ralentissement économique que les anciens travailleurs peuvent subir à la suite du contrat à durée déterminée. L’aide à la cessation d’emploi est calculée sur la base de la rémunération brute perçue dans l’ensemble du DCT. L’employeur paie donc 10 % de ce que le salarié a reçu au cours de son activité professionnelle . Par exemple, pour un Le contrat de six mois payé à la Smic (1480,27 euros brut en 2018), la prime d’activité est légèrement inférieure à 890 euros en fin de journée. En revanche, cette indemnité extraordinaire ne peut être accordée dans les cas suivants :

  • Dans le contexte de la résiliation anticipée du contrat de travail.
  • En cas de résiliation de contrats permanents en vertu du contrat exécuté par la société.
  • Si l’employé refuse un contrat pour une durée indéterminée.
  • A la fin d’une occupation saisonnière ou d’un vacancier.

Notez que la prime de précarum est sur la réception du solde d’un compte qui résume la rémunération que l’employeur doit verser à son ancien employé à la fin de son contrat.

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