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Pourquoi faire du graphisme en maternelle ?

Le design graphique… comment puis-je l’enseigner ? C’est pour quoi ? Que faut-il faire ou éviter ? Quoi de plus agréable que de préparer un stage départemental qui parle à mon couple choquant de « graphisme pour l’écriture » pour donner des réponses et les mettre en œuvre dans ma classe.

Je me pose des questions sur le graphisme depuis des années.

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Je sais ce que je ne veux pas faire : des cartes qui réduisent la créativité de tout enfant, découvrent tous les gestes graphiques, alors seulement pour créer, décorer ou même écrire.

Je sais ce que je veux faire : développer la motricité fine des enfants pour mieux les contrôler et les réduire, tout en soulignant leur créativité, leur imagination, diffèrent selon les capacités de chaque enfant, tout en maintenant un projet commun à la classe.

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La façon dont vous faites que les élèves évoluent progrès alors qu’ils s’amusent à mélanger culture artistique, langue, pratique et autonomie ?

Pour écrire cet article, j’ai été fortement inspiré par le stage avec mon couple de choc… et à aucun moment je ne dis qu’un court article sans véritable échange remplace un stage. Cependant, il peut être possible d’échanger, de questionner et de développer nos pratiques. Pendant le stage, nous avions prévu de recentrer, tester des ateliers graphiques… Je vais glisser dans les parties légèrement théoriques des images de l’article des productions graphiques de mon PS MS GS pour faciliter la lecture…

Quelques questions…

… qui nous font penser à notre pratique, mais surtout à notre objectif d’apprentissage

  • Pourquoi les graphiques à la maternelle ?
  • Pouvons-nous faire sans graphisme ?
  • Qu’ en est-il de la progression du graphique ?
  • et cartes vidéo, pourquoi ? ou en quoi est-ce différent ?

Il y en aurait beaucoup d’autres…

Pourquoi le graphisme… ?

Sur la base des travaux de Marie-Thérèse Zerbato-Pudou, on suppose que le graphisme et l’écriture ne sont pas étroitement liés. Un enfant peut être en mesure de dessiner un geste graphique sans suivre correctement la lettre à l’aide de ce geste graphique.

Elodie, qui fait un dessin libre avec des boucles, mais ne peut pas écrire le L dans son prénom.

Nous pensons (tordu) que l’enfant est transféré à lui-même, alors qu’il nous appartient de l’enseigner.

La conception graphique est utilisée non seulement pour mettre en place les gestes d’écriture et leurs capacités graphiques, mais sert également à mettre en place les processus cognitifs nécessaires à l’écriture  :

  • découvrir, rechercher des formes, le motif…
  • montre, discriminer
  • verbalize : décrire, analyser, comparer, catégoriser, classer
  • développer des gestes moteurs, explorer toutes les formes et toutes les directions
  • organiser sur place

=> La conception graphique vous permet de développer 2 fonctions : * la fonction de perceptionla fonction moteur (autour de l’œil, ce qui permet de verbaliser les critères de réussite du geste graphique) * (autour de la main et qui permet de verbaliser les critères du geste graphique)

Un diagramme permet de mettre en évidence le lien étroit entre le graphique et la police, mais montre que les graphiques ne se contagent pas de préparer la main au niveau du moteur.

La conception graphique doit être associée à une expérience culturelle commune : design graphique décoratif

Et puis en classe ?

Il est important de travailler sur ces processus cognitifs : faire décrire aux enfants un travail ou une photo prise dans la rue, un certain graphique en est extrait, décrit avec précision, analyse, compare avec d’autres, divisée en gestes simples (cercles, points, coups, coquillages, boucles, ponts…).

Sachant cela, il est clair que les cartes sur lesquelles les enfants doivent continuer l’échelle ou suivre les élingues des moutons ne permettent pas le développement de ces processus. Leurs gestes sont conditionnés, les découvertes et les explorations sont moins. La créativité et la motricité sont réduites. Ces feuilles de travail peuvent fournir une formation graphique, mais ne vous permettent pas d’apprendre les processus ci-dessus.

Mais comment cela fonctionne-t-il alors ? Il est donc nécessaire de mener des activités permettant l’observation, la description, l’analyse et la comparaison des traces, le tri et la reproduction. De là, les enfants peuvent jouer leur déplacez l’analyse graphique, puis entraînez-vous avec différents supports, outils et directions.

Quel progrès… ?

On va forcer un gamin de 8 mois à marcher ?

NON Il en va de même pour les autres postes d’entraînement… laissez-les avancer à leur propre rythme.

De grands gestes… libres (motricité)… puis de plus en plus contrôlés (motricité ET perceptive), puis réduits… sur différents supports… avec des outils plus ou moins faciles à utiliser… pour décorer, remplir, occuper plus ou moins grand espace, éviter les obstacles…

Pistes qui servent de fond pour un collage, un dessin, une carte ou un cadre… ou simplement pour la beauté de l’accumulation de l’organisation choisie par l’enfant.

Il fait quelques années, j’ai renouvelé mon progrès graphique (en 4 niveaux) en utilisant j’ai déjà défini le geste ROTATE comme le premier geste orienté pour la puissance (beaucoup plus naturel pour eux que la ligne, si nous observons leur dessin), mais aussi trouver 4 niveaux différents pour chaque geste.

Ainsi, dans PS, nous découvrons la salle pour remplir les empreintes digitales de toutes sortes, puis le geste tourne et oriente son geste pour faire un chemin droit, puis de savoir comment l’arrêter et comment l’aligner comme désiré. Cependant, nous pouvons également aborder le concept des empreintes digitales et des contours en MS et GS.

Voir l’article sur la programmation graphique

Artistes, idées…

Voici quelques artistes ou arts pour développer la culture des étudiants et travailler avec des graphismes décoratifs.

* Arts océaniques (tapis, art aborigène)

* Art urbain (grilles, dalles d’égouts…)

* Art corporel (tatouage, henné…)

* Artistes qui composent avec différents graphismes : Eloïse Renouf, Jennifer Judd McGee, Alexander Calder, Kandinsky, Karla Gérard,… (Liste non exhaustive)

Pourquoi avez-vous un coin graphique dans la salle de classe (pas trop loin du coin de l’art) avec un accès gratuit aux reproductions d’artistes, matériaux, outils d’incitation… les créer. Nous sommes souvent surpris…

On peut imaginer, par exemple, une boîte (ou un porte-clés) autour du cercle. Il comprend des pochoirs, des aimants ronds, des craies, des feutres, mais aussi des rondes coupées, des gommes rondes et des reproductions de Karla Gérard, Yayoi Kusama et une peinture aborigène.

Ou une boîte autour d’Éloïse Renouf avec plusieurs reproductions, feuilles blanches, restes de papier, ciseaux et feutres noirs de différentes épaisseurs.

Ce coin peut être ouvert ou à une heure de la journée soit imposé ou inclus dans un plan de travail.

Et si nous les créons, laissez leur créativité s’enfuir.

Et comment abordez-vous le design graphique dans vos cours ?

Un grand MERCI à mon choc, maternelle CPD, avec qui j’ai mené ce cours… belles réflexions, belles créations…

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